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2025-09 – Course Swimrun 15km | Jura Swimrun

Nous sommes arrivées le jeudi. Afin de relater l’ensemble du séjour, j’ai créé un carnet de voyage.
Cet article de blog ne concernera que le compte rendu de la course.

Je mets ICI le compte rendu de l’année dernière.

Top départ

On se rend sur place, où nous retrouvons d’autres copines des Swimrun camp, notamment Mélodie, ma binôme de l’an dernier, qui court avec Lore du Swimrun Camp de Croatie.

Photos d’avant départ (le seul moyen d’atteindre le podium 🤭)

Cette année, le micro fonctionne donc l’ambiance est moins morne.

Je prends mon gel d’avant départ, 15min avant.

Run 1 – 900m

L’an dernier, on avait appris à nos dépends avec Mélodie qu’un crochet à 80° après 100m du départ provoquait un bouchon, qui s’ensuit d’une belle descente en trail. Alors j’ai proposé à Séverine qu’on ne se mette pas trop en arrière pour l’éviter (sans se mettre trop en avant pour éviter déranger ceux qui partent vraiment vite 🤪).

Ça marche, on ne se prend pas le bouchon, Séverine, malgré le fait qu’elle ne voit pas bien car elle ne porte pas ses lunettes, gère à mort la descente, mêlée de petits cailloux. Elle va vite, j’ai de la peine à la suivre. Plus tard, je le lui dirais et elle me répondra « je ne savais pas si tu restais derrière moi pour me laisser gérer le rythme ». Je lui répondrais « non, j’aurais été incapable d’aller plus vite » 🥵.

Swim 1 – 370m

On arrive à la première entrée d’eau. Les bénévoles n’arrêtent pas de dire « attention, ça glisse ». On y va avec précaution mais en fait, ça va, on aurait même pu prendre moins de précaution mais bon, on ne vise pas un podium, on n’est pas à quelques secondes près 😊

On se met à l’eau, je demande à Séverine si elle est prête, elle me dit oui. Je m’élance, tout de suite j’entends « puuulllll ». Je réalise que je ne l’ai en effet pas mis 🫣. Mais en fait, elle disait ça pour elle 😂… en plus, la longe s’emmêle dans son poignet (elle en ressortira avec une jolie marque encore 1 semaine après 😳). Bref, après ce faux départ, c’est parti ! On remonte gentiment des personnes. Arrivées presque à la sortie d’eau, un gars fait du dos… sauf que du dos en plein air fait qu’il est compliqué de garder le cap. Je veux le dépasser mais plus on avance, plus il vient vers moi alors que ce n’est pas la bonne direction. A un moment, je lui crie « attention » entre deux coups de bras. Il se redresse brièvement mais se remet à nager sur le dos et finalement, il se prend presque la longe que j’ai avec Séverine 🙄. Il finira enfin par corriger sa trajectoire.

Run 2 – 6470m

On sort nos gels en vue de cette longue course. On attaque le très gros morceau de la course… je ne me souvenais pas que c’était si long et que ça montait autant ! Très vite, je suis en difficulté. Je n’arrive pas à avancer, je suis dans le dur, on marche beaucoup. Séverine relance dès que c’est plat.

Nous sommes toujours longées et c’est bien, dès que je sens la corde se tendre, ça me donne l’impulsion pour que je mette un peu de temps rythme. Le but n’étant pas que Séverine me tracte en run, de surcroît en montée !

Vers la toute fin de ce long run, il y a une partie un peu plus roulante. Même si je suis toujours dans le dur, ça fait du bien de pouvoir dérouler les jambes !

Swim 2 – 600m

La natation là fait un V inversé, il faut aller contourner une bouée.

À nouveau, on remonte des gens qui nagent, parfois avec grande difficulté. Des bénévoles en paddle leur ont fourni des frites de natation, pour les aider à flotter.

Je ne suis pas au top de ma forme non plus en natation mais c’est à cause de la tendinite. Je n’ai pas mal heureusement mais je n’ai pas ma force habituelle.

Run 3 – 2800m

Nouveau run, nouveau gel… je devrais le prendre en plusieurs fois, c’est dur de manger quand on n’a pas faim du tout. Plus on avance dans la course, plus la longueur des runs se raccourcissent. Au début, je suis encore dans le très dur. Puis j’arriverais à trottiner car ça devient plus roulant, plus plat.

Swim 3 – 390m

Petite natation où on longe le rivage. C’est assez pratique, il suffit de jeter un œil en respirant à gauche pour s’assurer qu’on est dans la bonne direction. Un regard devant de temps en temps quand même pour ne pas rentrer dans quelqu’un.

Run 4 – 1740m

Je reprends un peu de gel, pas en entier mais histoire de m’aider à avoir l’énergie suffisante. Avant dernière portion de run. Celle que je cours avec le plus de régularité, même si ce n’est vraiment pas vite. Je compte les mètres 😦

Swim 4 – 370m

Retour à la première natation. À nouveau « attention ça glisse » mais cette fois, pas d’emmêlement avec la longe !

On est à contre courant, qui nous arrive un peu de la gauche. On est tout le temps déviées, je dois constamment réajuster la trajectoire.

Run 5 – 750m

Dernière portion mais pas des moindres car elle se termine par la montée.. qu’on a descendue au départ (celle du bouchon). Ça je m’en souvenais clairement. Je l’avais dit à Séverine qui, je pense avait décidé d’occulter cette info car elle s’exclame « mais ça grimpe ! » (si elle dit ça alors qu’elle a super bien géré le reste de la course, c’est que ça grimpe vraiment 😂).

On marche bien évidemment, même en forme, je ne vois pas comment on peut courir cette montée, malgré le fait qu’on soit si proche de l’arrivée.

Arrivée

On arrive, cette année, pas de tracker électronique. Le speaker commence à annoncer une autre équipe 😫. Je fais des gestes indiquant une croix pour dire non, ce n’est pas nous mais ça peut s’apparenter à des signes pour saluer les gens 🤣

Nous passons la ligne d’arrivée après 2h41.

Ravie d’être allée au bout, seule j’aurais plus marché… j’ai même eu envie de m’assoir au bord du chemin par moment, c’est dire !!!

Déçue d’avoir fait moins bien que l’an dernier… sauf qu’en vrai, il n’y a rien de comparable. On ne peut pas vraiment comparer deux courses de Swimrun (tout comme en trail). Le parcours, dans ce cas, est certes identique mais l’état du sol influence (il y avait plus de boue je pense), les courants ne sont pas forcément les mêmes. Et puis, pas la même binôme. Même si Séverine a géré d’une main de maître tous les runs.
Et au final, ma forme, qui n’était pas du tout au rendez-vous. Est-ce à cause des vacances (et de la pause que je me suis octroyée car j’étais hyper fatiguée) ? À la fin de saison après un entraînement sans relâche depuis Noël ?
En tous cas, j’aurais appris bien des choses sur moi, sur mes limites, en cette année.

Il me reste encore une course, mais pas la moindre. J’ai hâte même si j’ai peur 😱

Météo

Par rapport à l’an dernier, il y a eu un tout petit peu de soleil sur le début de course mais la météo a été sensiblement pareille, avec même quelques gouttes pendant la course (mais tellement peu qu’on se demandait si on gouttait de la sortie d’eau ou même si c’était de la transpiration 😆). Alors d’un coté, un grand soleil comme la veille aurait été trop chaud, de l’autre, la fin de course, ça caille ! Heureusement qu’on avait nos super poncho 🤗

Pom-pom boy au repos… ou pas

Vincent n’a pas pu m’accompagner cette année car il travaillait. Tout le long de la course, je reconnaissais les endroits où il nous avait capté l’an dernier. Et lui, m’a écrit pendant la course (que je n’ai vu qu’après évidemment) qu’en me suivant sur le live tracking de Garmin (j’avais mon téléphone dans le dos), il se représentait tout à fait la course et où j’en étais 🙂

Note sur la semaine qui a suivi

J’ai mis du temps à récupérer. Le plan initial était de continuer sur la lancée, de conserver l’intensité puis de réduire 10 jours avant la prochaine course. Mais c’est impossible.

  • Lundi, j’ai péniblement fait une séance de yin yoga après avoir passé la journée… à lire (contente que ça ait été un jour férié 😇).
  • Mardi, la natation était en mode recup et courte (2000m) donc c’est passé.
  • Mercredi, je devais faire une grosse séance de run mais j’ai switché avec un footing à la sensation.
  • Jeudi, renfo, j’ai fait un peu moins long et moins intense que prévu.
  • Vendredi, premier jour de la semaine où je ne me lève pas épuisée ! Je devais courir mais vu ce qu’il pleut, je prends l’option natation avec 3000m (qui me fatigueront 😂 mais qui passent).

Bref, l’énergie revient gentiment, Saby m’adapte le plan en fonction, afin que je reste active mais sans me crever.

J’ai songé à diminuer la distance de ma prochaine course mais franchement, le parcours est nul 😅. Alors je ferais un Swimrando s’il le faut mais j’irais au bout de cette magnifique course 🤩

J’ai mis une semaine a écrire ce compte rendu. Les mots étaient dans ma tête mais impossible de les écrire. Il fallait que je digère un peu, cette difficulté non attendue… comme on dit, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort 💪

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