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2025-05 – Course 10km | 20km de Lausanne

Avant course

Décision et inscription

J’ai longuement hésité à me réinscrire à cette course. Trop de monde à mon goût. Mais après avoir zappé plusieurs courses que je pensais faire en ce début d’année, je me suis décidée. Ca me permet de vraiment me comparer en faisant exactement le même parcours à une année d’intervelle.

Veille de la course

Jusqu’à la veille de la course, j’ai enclanché le mode « déni ». Ca ne sert à rien de stresser. Alors évidemment, j’y pense, car il y a un RP (record personnel) en vue. Et il faut aussi s’organiser.

A l’origine, je pensais aller récupérer mon dossard la veille et en profiter pour faire mon footing au bord du lac. La météo n’était pas avec moi, pluie par intermittence quasimenet toute la journée. Je. n’ai pas envie de faire du vélo sous la pluie.

Donc je fais mon footing autour de chez moi et j’irais plus tôt demain.

Jour de la course

Heures qui précèdent

J’ai bien dormi ! C’est assez rare avant une course.

Vers 5h, je me suis réveillée brièvement à cause de l’orage, j’ai pensé « oui oui qu’il pleuve maintenant, ça me laisse une chance après 🤭 ». Au réveil, il y a même du soleil, qui ne restera pas très longtemps.

Préparation de pancakes, petit-déjeuner. Je me prépare.

Mon papa arrive vers 10h30 pour qu’on aille ensemble à la course. On y va en voiture, il me dépose à proximité (je vais déjà faire beaucoup de pas 😅) et il fait bien car il doit se parquer loin.

Je récupère mon dossard et mon t-shirt en 2min30 ! Tout est tellement bien organisé ! C’est l’avantage des grosses courses.

On est arrivé tôt à cause du dossard et ça a été tellement rapide que j’ai 2h à tuer. J’opte pour le pipi du départ très tôt, il y a déjà la queue mais raisonnable (et je fais bien car peu avant la course, la file s’est tellement allongée que je pense que c’est impossible d’y accéder dans les temps).

Environ 40 minutes avant la course, je fais un mini footing de 10 minutes pour activer les jambes. C’est compliqué avec le monde mais le job est fait. Que de changements ! Il y a un an, Saby me l’avait suggéré et ça me crevait plus qu’autre chose, j’ai donc arrêté. Aujourd’hui, je ressens les bénéfices, pour que le départ soit moins difficile.

Je rejoins mon sas, c’est compliqué avec tout ce monde. J’ai le temps donc je ne suis pas stressée mais faut pas être ochlophobe !

La course

On part avec 10min de retard « pour des questions de sécurité ».

Je teste la fonctionnalité de ma montre Garmin « Stratégie allure PacePro » qui ajuste l’allure en fonciton du dénivelé et de l’objectif.

Je ne savais pas trop quoi mettre… j’ai mis 1h06 (soit 6.35min/km) en sachant qu’hormis un miracle, c’est encore inatteignable pour moi. Mais bon, sur un malentendu 🤷🏻‍♀️

C’est parti ! Mon sas est en 1h10, je dépasse assez rapidement le meneur d’allure, l’objectif est en dessous de ça 😉.

Je pars assez vite, un peu trop vite, à 6.15 sur les 2 premiers kilomètres. J’essaie de ne pas aller plus vite pour ne pas me cramer.

Arrive la petite montée à la tour Haldimand, je ne lâche pas. Le petit aller-retour puis on attaque la montée derrière le musée olympique. Je la connais… sauf que j’avais oublié qu’elle était aussi longue. J’ai tenu bon ! Je n’ai pas marché pour ne pas casser le rythme. Je me fixais des objectifs « je cours jusqu’à tel endroit », « allez, au rond-point, ça ira mieux ». Sauf qu’après le rond-point, il y a une très légère descente puis remontée, moins raide mais je n’ai pas eu le temps de récupérer mes jambes. Et ce sera comme ça sur les 2 prochains kilomètres : faux-plats montants et descandants.

Arrivée à Montoie, dernière montée. L’année dernière, je me suis pris un point de coté qui m’a obligé à marcher, ça m’avait coûté la minute pour être sous les 1h10 😕. Je gère mon souffle. Je ne lâche pas. C’est super dur ! Je regrette qu’il ne pleuve pas 😝, j’ai super chaud.

J’arrive à la Vallée de la Jeunesse où commence la descente. Je mets du temps à récupérer mes jambes pour donner du rythme.

Sortie de la Vallée de la Jeunesse, petite remontée après le rond-point de la Maladière et là, on attaque les 2.5 derniers kilomètres. Les plus durs car :

  • on arrive sur la fin, on passe même proche de l’arrivée mais on fait une boucle supplémentaire
  • c’est du faux-plat à tout va
  • il y a un aller-retour qui fait qu’on se rend bien compte de ce qu’il reste à parcourir

Saby m’avait dit de débrancher mon cerveau mais c’est plus facile à dire qu’à faire. J’essaie, je pousse un peu mais je ne suis clairement pas dans l’allure demandée par ma montre (même pas un peu proche).

Arrivée vers le stade, il reste 350m quand je prends l’entrée. Qu’est-ce que c’est long ce tour !

Mais j’arrive enfin à l’arrivée !

1h08 tout rond, à la montre et au chrono officiel 🥳

Cette année, il y a du stock de médailles ! Je la récupère puis je mets mille ans pour sortir du stade, c’est l’enfer tout ce monde !

Après la course

Je retrouve mon papa et Vincent qui est arrivé après.

A l’origine, je voulais profiter qu’il ne pleuve pas (pas comme l’an dernier où une fois l’effort passé, je me suis changée en glaçon 🥶), mais tout ce monde, c’est vraiment trop. Sans compter que… beaucoup de monde = réseau téléphonique saturé = compliqué de payer (donc files à rallonge même si on a du cash). Alors retour à la maison pour une bonne douche et un bon repas (et je lutterais pour ne pas faire de sieste car il est trop tard 😴)

Cette course était hyper dure mais je suis contente de l’effort que j’ai donné. Je mesure les progrès parcourus. Passer sous la barre des 7.00min/km est juste énorme (6.45 en moyenne), vu d’où je pars !

Encore une belle prépa rondement menée grâce à Saby qui sait toujours ajuster selon la forme, les petits bobos et les humeurs 🤗

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