Life

2024-04 – Course 10km | 20km de Lausanne

Avant course

Décision et inscription

A la suite de l’inscription au Swimrun de Valras pour le 1er juin 2024, je voulais faire une course « intermédiaire », qui me maintienne la motivation jusqu’au bout. Il y a eu la course connectée de 10km de la Sine Qua Non en mars mais sans l’emulation du public, ce n’est pas pareil.

Quoi qu’il en soit, après ces 10km en mars, j’ai validé mon inscription sur les 10km des 20km de Lausanne.

Lors de des premières discussions avec ma coach Saby en décembre, elle m’avait directement annoncé : en 2019, tu as fait 1h17, en 2024, tu feras 1h15… et dire que moi j’étais dans l’idée de juste de terminer la course 🤭.

Puis les mois ont avancé ainsi que la préparation. A la suite des mes derniers entraînements, Saby a même avancé que je pourrais le faire en 1h10 ! 😳

Veille de la course

Jusqu’à la veille de la course, je n’y pensais pas vraiment. Je savais que ça approchait, j’étais même assez impatiente mais aucune anxiété.

Samedi, je suis allée retirer mon dossard.
J’ai vu les coureurs de la course « 4km pour le plaisir » que j’avais fait en 2017 qui avait été une horreur 😩.
En voyant cette course, ça ne m’a pas du tout donné envie de la refaire mais je suis excitée pour le lendemain !

Arrive le samedi soir où je vais me coucher… mon sommeil sera léger et agité toute la nuit… le stress et surtout l’excitation monte. Les 2 premières heures, je passe mon temps à me réveiller, je finis par capituler en écoutant un audio de Yoga Nidra de Delphine Marie Yoga. Il m’apaise et je réussis à un peu mieux dormir. Le sommeil restera léger mais moins entrecoupé.

Jour de la course

Heures qui précèdent

Réveil avant le réveil (effet du stress d’être en retard alors que mon départ est à 12h51 !).

Au saut du lit, une petite pratique de yoga pour déverrouiller le corps. Je choisis quelque chose d’assez doux, le but n’étant pas que je mette mon énergie là.
Cela dit, la lenteur de cette pratique n’était peut-être pas la plus adaptée (je me suis même mise à taper en rythme des doigts dans la posture de la photo, je ne fais jamais ça !) 🙄.

Petit déjeuner habituel, soit une omelette avec un peu de chocolat, copeaux de coco & 1 pomme.

Et en route, avec mon mari Vincent, pour aller trouver ma copine de bla bla run, Aline, qui court les 20km. Il pleut, il s’arrête un peu de pleuvoir… puis il repleut (et ça ne s’arrêtera jamais 🌧️). Mon papa nous retrouve sur place. On se met en bonne position pour voir Aline a quelques centaines de mètres de l’arriveé. J’attends j’attends j’attends 😜, ma plus grosse angoisse : la louper ! Il y a tellement de monde. Et finalement, la voilà !

On la retrouve à la sortie et c’est à mon tour d’aller trouver mon sas de départ. Il reste un peu plus de 20 minutes, tout va très vite. D’ici qu’on se dirige vers l’emplacement, que j’enlève mes couches, c’est le temps du départ.

La course

Je suis moins stressée maintenant que tout ce que j’ai été depuis hier soir, maintenant que j’y suis ! J’ai juste peur de partir trop vite, l’erreur que beaucoup font. Je ne suis pas au début du bloc histoire de ne pas me faire « marcher » dessus par ceux qui veulent aller plus vite, statégie qui avait fonctionné en 2019 et qui fonctionne aussi aujourd’hui.

J’ai décidé de me faire accompagner moralement par Lucile Wooodward et le Listen & Go « Cap des 60 minutes » (qui dure 65 minutes). C’est parfait pour faire taire les pensées, Lucile est magique dans ses audios !

Départ assez cool, je suis dans le haut de l’allure que je me suis fixée, je ralentis un peu.

Si quelqu’un me trouve, qu’il me le fasse savoir ! Je ne sais pas où je suis 🤭

Après 400m, arrive la première petite montée (vers la tour Haldiman). J’avoue que je l’avais oubliée, j’étais focus sur la suivante… Elle me scie le cardio, j’ai de la peine à retrouver mon souffle avant la grande montrée qui passe derrière le musée Olympique. Cependant, j’arrive à faire toute la montée en courant, je ne lâche pas. Je sais que si je commence à marcher maintenant, ce sera difficile tout le long.

Arrive enfin le pseudo plat, le long de l’avenue de Cour, je trouve mon papa et mon mari. Je lance alors mon plus beau sourir (j’étais au bout de ma vie 😆).

J’ai terminé la première grosse montée, j’arrive bientôt à la suivante (et dernière !).

Je continue, arrive la dernière grosse montée. J’ai un point de coté depuis un petit moment et là, je n’arrive plus, j’ai trop mal, l’allure baisse. J’opte pour marcher quelques mètres pour mieux repartir. Un supporter annonce « c’est la dernière montée, après c’est de la descente et du plat ». Je reprends ma course à la fin de la montée, le point est toujours là mais moins fort, je fais avec. J’en suis à la moitié de la course.

Arrive la grande descente de la Vallée de la Jeunesse. J’arrive à donner du rythme, sans pour autant me crâmer. On revient vers la zone des festivités, on passe près de l’arrivée mais il reste 2.5km à faire donc il y a une boucle qui nous envoie sur l’Ouest (je la connais, elle est juste déprimante 😅). J’arrive à accélérer un peu plus quand même, l’énergie de la course est là, c’est complètement dingue !

A la fin de la Vallée de la Jeunesse.

Par là autour, le Listen & Go de Lucile arrive à la fin, je ne réalise même pas, je ne l’ai pas écouté sur les dernières minutes 🙄. Je lance la playlist Spotify que j’avais prévu à cet effet pour les dernières minutes et je m’envole !

A 1km de la fin, une équipe qui poussant un handicapé est devant moi, je les dépasse car ils marchent, ils me dépassent quand ils se remettent à courir, je les redépasse. Puis alors que le chemin se ressert, une des filles du groupe me tapote l’épaule pour me faire signe qu’ils aimeraient passer (en toute gentilesse hein !). Je me pousse un peu mais cette petite tape me donne un coup de boost et j’avance. Malgré tous les jambes se déroulent bien. J’arrive au début du stade où se termine le parcours, il y a environ la moitié du stade à parcours. C’est l’enfer car je DETESTE courir sur piste ! Je me pousse quand même. Je sais que j’ai déjà dépassé les 1h10 mais je peux quand même faire en sorte de ne pas trop exploser le temps.

Arrivée à l’entrée du stade de Coubertin.

Je passe la ligne d’arrivée après 1h11m27s ! Sans ce fichu point de coté, je l’aurais eu mon 1h10 😏.
10km avec 82m de dénivelé postifi pour 1h11 > dans tous les cas, c’est mon meilleur temps !
Je suis 320/374 dans ma catégorie (Femme, 40 ans 😱).

Je pense que la pluie du jour était l’univers qui voulait me montrer ce que c’était de courir sous la pluie ! 😈 Car de toute ma préparation depuis fin décembre (et même tous mes sorties d’avant), j’ai réussi à esquiver la pluie (j’ai eu parfois quelques gouttes mais rien qui ne me détrempe).

Après la course

Il n’y a plus de médailles en stock 🥇😭. Ils vont me l’envoyer par la Poste mais j’ai envie de pleurer quand même, ce n’est pas pareil 😋.

Je retrouve mon mari et mon papa, je me change, je suis détrampée mais je n’ai pas froid. On voudrait manger mais il y a un monde fou, assez vite, je commence à me réfroidir, je ne me vois pas rester sous la pluie encore. Nous rentrons donc pour manger à la maison. La douche chaude est la bienvenue 🙏.

Contrairement à la course de 2019, je suis contente et je ne l’ai pas subie. C’était dur évidemment mais ça n’a pas été l’enfer au point de me faire faire une pause de 4 ans 🫣.

Retour sur mes 10km précédents

  • 03.05.2019 : 1h17, sans réelle préparation, je n’avais jamais dépassé les 7km. Mais après ça, j’arrête de courir pendant 4 ans !
  • 09.03.2024 : course connectée Sine Qua Non, 1h19, sans dénivelé
  • 24.03.2024 : en entraînement dans un km déguisé (Saby avait scindé en 3km + 6km + 1km 😈), je fais 1h17, toujours sans dénvielé
  • 19.04.2024 : en entraînement, 1h30 de sortie longue, ma plus longue sortie ! Saby m’avait recommandé de le faire avec une copine et c’est évidemment à Aline que j’ai proposé de m’accompagner et de jouer les coach. Je ferais ma sortie la plus longue de tous les temps avec 12km et surtout, je ferais les 10km en 1h14.
  • 28.04.2024 : 1h11 avec 82m de dénivelé

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