La vie sportive

Matériel de swimrun

Le swimrun consiste a enchaîner sans transition une séquence de course à pieds et une séquence de natation. On court donc avec le matériel de natation et on nage avec les chaussures de run.

Quelques informations sur le concept sur le site opentri.

J’ai eu le plaisir et la chance de faire le camp de Swimrun organisé par Lucile Woodward et Nicolas Remires (Envol Swimrun) avec la participation de Sabina Rapelli. Même si encore novice, Nicolas insiste sur le fait que nous ne sommes maintenant plus des débutantes car nous avons pratiqué. Je partage alors le matériel recommandé et celui que je prends.

Base

Chaussures

Le point essentiel : le moins de mousses possible. Car une fois détrempé, ça alourdit énormément le poids et lors de la phase running, ça la rend plus difficile.

Avant le camp, j’étais allée voir en magasin de running pour trouver une paire. J’ai opté pour La Sportiva Bushido II Woman, drop 6mm mais il reste néanmoins trop d’épaisseurs bien qu’il y en a beaucoup moins que dans d’autres marques/modèles. Pour l’instant, je continue avec celles-ci car hormis le fait qu’elles mettent mille ans à sécher, ça va.

Voici quelques modèles qui sont ressortis pendant le camp :

Dans tous les cas, il faut tester. Aller en magasin, essayer et, même si ce n’est pas pratique financièrement, accepter de se planter…

Combinaison

Pour un premier test, ce n’est pas obligatoire. Après, ça devient plus confortable de l’avoir.

Une des filles au camp de swimrun avait la Decathlon, ça lui a bien convenu. Il faut faire attention à ce que les épaules et les cuisses soient assez flexibles (sans pour autant flotter dedans ! la combinaison doit être bien ajustée, limite serrée). C’est là que réside la différence avec des combinaisons de surf ou de nage en eau libre. Les épaules doivent être flexibles pour nager, les cuisses pour courir. Certaines ont du Néoprène partout, d’autres sont dans des tissus plus flexible justement à ces zones.

  • Les modèles ARK étaient portés par les coachs, avec ou sans manches. Je viens d’opter pour la ARK UTO AIR.
  • Plusieurs filles avec la marque MAKO, louées par MySwim.fr pour l’occasion.
  • Sabina recommande également la HEAD Aero sans manche. Avec les manches, ça manque de flexibilité.

Nicolas et Sabina ont fait un reel sur Instagram pour le prochaine course qui aura lieu en Afrique du Sud.

Pull-buoy

Privilégier un pull-buoy bien danse. Certains sont très léger et ne permettent pas de flotter suffisamment.

J’ai un de ce type là et il ne va clairement pas, il est resté au placard tout le camp.

Les modèles qui conviennent bien sont plus grands et on le fil qui passe au milieu pour ensuite aller autour de la taille. Exit le pull-buoy qu’on attache à la cuisse, c’est la vieille école 😉. Pour faire le trou, Envol Swimrun a fait une petite vidéo sur YouTube.

Même si on vise plus grand, il faut faire attention qu’il ne soit pas trop grand. Il doit bien tenir entre les cuisses. J’ai utilisé celui de Nicolas Remires plusieurs jours et il était un peu grand donc dès que je faiblissais, il bougeait direct. Un jour, j’ai pu tester celui de Sabina Rapelli et celui-ci m’a semblé parfait (mais pour l’instant, indisponible, je mettrais l’article à jour en 2024 lorsque ce sera à nouveau disponible)

Quelques exemples :

Plaquettes

Pour commencer, ce n’est pas nécessaire car ça sollicite énormément les épaules. Puis intégrer petit à petit. Dans tous les cas, choisir des versions flexibles, on évite les Decathlon de ce type.

Les coach avaient celles de ARK carbon rocket blades en carbone mais elles sont très grandes donc faut déjà avoir la force dans les épaules.

Nicolas et Sabina ont aussi fait un reel sur Instagram à ce sujet.

Pour commencer, j’ai pris les ARK Blade LTD Camo en S. Lorsque je serais plus aguérie, je prendrais des M en carbone ARK carbon blades (mais vu le prix, je ne vais pas acheter en S puis en M 💸).

Lunettes de natation

Il n’y a pas eu de recommandation particulière, pas trop grandes et bien les positionner (surtout pas à cheval sur le bonnet, sinon l’eau rentre dedans 😝).

Perso, j’ai deux Speedo, l’une solaire, l’une normale. La solaire, je l’ai reçue pour mon anniversaire juste avant le départ donc ça tombait bien pour la nage en eaux libres en Croatie.

Bonnet

Fortement recommandé pour éviter d’avoir des cheveux qui nous tombent devant le visage. N’importe quel bonnet qui vous convient faire l’affaire.

Il s’agit là aussi de bien l’enfiler. Pas trop bas sur le front pour que les lunettes ne se superposent pas.

On évite le vide d’air en haut de la tête 😋.

Chaussettes

Pas de modèle particulier hormis que ce soit des chaussures au moins mi-hautes (pas des basses qui dépassent à peine de la chaussure, trop de risque que les graviers/sable/… s’infiltrent).

J’avais déjà des chaussettes de la marque CRAFT (avec les sens gauche droite, je pense que ça aide beaucoup pour le maintient et les frottements). Je mets le lien de l’offre de l’époque, le modèle exact ne semble plus être fait mais ça donne une idée.

S’il fait froid

Sous-couche

Selon la température de l’eau, il peut être bien de mettre une sous-couche. En Croatie, certaines filles l’ont mises, d’autres pas. Je fais partie de cette 2ème team. Déjà car je n’en avais pas et je ne suis pas très frileuse, du moment que je bouge.

Mais les eaux du Léman ne seront pas les mêmes que celles de l’Adriatique donc j’ai commandé la Women’s ARK Kangaroo Thermal Top.

Manchons

Vu que j’ai opté pour une combinaison sans manches, j’ai pris des manchons Women Sleeve’s.

Bandeau ou bonnet néoprène

Je l’avais pris en Croatie mais pas utilisé. Je l’ai commandé en catastrophe car j’avais oublié et j’avais pris. Donc mon choix s’est porté sur un modèle en stock, de la marque Quies.

Corde & mousquetons

A l’origine, le swimrun est un sport qui se pratique en duo, relié par une corde. L’un tracte l’autre en natation et/ou en running. Afin de démocratiser plus cette discipline et la rendre accessible au plus grand nombre, certaines compétitions permettent de concourir en solo.

Si on souhaite faire du swimrun en duo, il faut donc :

  • une corde élastique de 6mm de diamètre, exemple ICI.
    • d’une longueur de sorte que la personne de derrière « chatouille » les pieds de celui de devant
    • 2 qui vont entourer la taille, proche du tronc : ans être serrée, elle ne soit pas être lâche sinon on va se retrouver avec la corde aux pieds ou au menton (selon si on est devant ou derrière).
  • des mousquetons pour accrocher les cordes. Pas besoin d’un mousqueton de sécurité car l’objectif n’est pas d’assurer la personne (chacun est responsable de soi-même 😉). Il faut juste un mousqueton assez résistant pour qu’il ne lâche pas après quelques entraînements. Exemple ICI.

On en trouve dans les magasins de bricolages. Pas besoin d’aller spécifiquement en magasin de sport où ils vont vendre des trucs hyper sophistiqués pour rien. Cette corde est la même si on veut faire un trou dans son pull-buoy pour la passer au milieu. Dans ce cas, scotcher le pull-buoy pour que le trou ne s’agrandisse pas (je ferais une photo lorsque j’aurais reçu le mien).

Pour les entraînements

Palmes

Pour les entraînements, les palmes sont très pratiques. Cependant, il ne faut pas n’importe quelles palmes. Il faut qu’elles soient souples et, de préférence, avec une sangle à l’arrière du talon plutôt que d’être enfermé pour une meilleure flexibilité.

Exemple avec ce modèle Simfenor.

Sécurité

Lorsqu’on nage en eaux libres, il est important d’être visible. Sur ce point, je ne sais pas encore ce que je vais prendre. Je garde la section ouverte.

Pour en savoir un peu plus sur le swimrun, j’ai fait un article qui relate du camp d’initiation auquel j’ai particité.

J'ai donc opté pour beaucoup de matériel de la marque ARK afin de grouper les frais de port. L'élément déclencheur était la combinaison où je voulais vraiment celle-là.
Cet article est voué à évoluer en fonction des usages.
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