Témoignage 2 – Comment le sport et la vie “healthy” sont devenus mon adage…
Pour comprendre cet article, il est préférable d’avoir lu le billet précédent.
Voilà, on en était à l’été 2017 où j’avais repris mes 2-3kg…
Depuis, l’hiver aidant, je suis montée à +5kg mais ça va, c’est encore gérable. Je fais très attention à ne pas prendre plus et je cherche un peu ma voie pour perdre ces 5kg (voir 6-7 au total). La voie passe très très probablement par plus de cardio, je le sais et c’est ma bête noire.
Je cours un peu, pendant les entraînements avec ma coach et un peu seule.
Le problème est que je n’ai pas vraiment de plaisir. Toute la course est synonyme de douleur et difficulté (j’ai pas de souffle, j’ai mal aux jambes, j’ai un point de coté, …; c’est cyclique).
Il y a quelques jours, j’ai la révélation : Pourquoi m’obstiner dans quelque chose qui ne me plait pas ? Je « dois » faire du cardio mais il existe d’autres cardios…
Je sais que le vélo, je n’aime pas en mode cardio, corde à sauté, je vais très vite m’ennuyer et me lasser (dans le sens où je ne vais pas trop savoir quoi faire et comment) et là, je pense que j’aimais bien la Zumba pour les quelques fois où j’en ai fait… Et c’est cardio !
Une discussion s’en suit avec mon mari : L’an dernier, on avait une session de sport coaché par semaine ensemble. Ca nous faisait une activité commune. Depuis, il a cessé les entraînements coachés, la faute au temps et au job. Il pensait pouvoir caser ça le soir ou le week-end mais au final, il a fait peu de sport entre fin 2017 et mi 2018.
Là, il vient de reprendre avec un autre coach, qui est spécialisé notamment dans le triathlon, discipline qu’il aime bien. Donc c’est reparti pour un tour mais on n’a plus de session commune.
Donc on va s’en créer une : Le mercredi, s’il est dispo, on fait quelque chose ensemble (on va commencer par le tennis en cette fin de saison); s’il n’est pas dispo, j’irais à la Zumba.
En parallèle, après 2 ans de recherches infructueuses (mais pas très approfondies non plus), j’ai enfin trouvé un cours de yoga dont le lieu, les horaires et le jour me conviennent (dans mon village, à 18h30, le vendredi). J’aime l’idée du vendredi, terminer en douceur pour décompresser.
Voilà, donc après 2 ans et demi, où à l’époque, c’était compliqué de caser 2x sessions de sport par semaine, je passe à 4 à la rentrée.
Ce qui me bloquait un peu pendant cette période est qu’en plus d’un job, à 100% de 40h par semaine, j’ai une activité d’indépendante qui me prenait de plus en plus de temps. Au début, c’était 2-3 soirs, un samedi de temps en temps. Et début 2018, c’était 3 soirs par semaine, + le samedi, + le mardi, jeudi et dimanche à distance. C’était plus une vie. Cette activité est accessoire et elle ne doit pas non plus me couper de ma vie…
Donc j’ai revu mes priorités, baissé les interventions et ainsi, j’ai de la disponibilité pour faire ce qui me plait ! Tout est une question de priorité dans la vie ! Quand on dit ça, ou même qu’on y pense au début, on se dit « non, c’est pas réalisable pour moi », mais si ! c’est juste qu’il ne faut pas tout changer du jour au lendemain…
Le sport ou l’activité en général est vraiment ancré en moi. Alors qu’avant, je passais tous mes dimanches à faire canapé-TV, désormais, je sors, ou je cuisine de bons plats pour la semaine, bref, je ne reste pas immobile (bon, de temps en temps, ça m’arrive, soyons honnêtes 😋).
Les activités ne manquent pas, été comme hiver :
- Paddle
- Kayak
- Randonnée
- Grimpe
- Via Ferrata
- Vélo (VTT ou électrique)
- Tennis
- Natation
- Accro-branches
- Raquettes à neige (j’ai adoré ! vivement l’hiver prochain)
- Ski de fond (je suis tombée et me suis fait mal au coccyx… j’ai aimé mais c’était plus douloureux 😆)
- …
Par ailleurs, après 5 ans de réflexions dont 1 approfondie, j’ai acquis à la fin de l’hiver, un vélo électrique. Ainsi, je fais la plupart de mes déplacements à vélo. Certes, je suis assistée mais c’est toujours le temps que je ne passe pas assise dans ma voiture ! Et c’est vivifiant, libérateur et relaxant. J’arrive au bureau éveillée et prête à travailler… Alors mon défi à venir est de tenir la cadence avec l’hiver qui va arriver. C’est facile en été…
Il n’y a pas que le sport… tout ceci est devenu un mode de vie : manger sainement, faire du sport et tout ceci, zéro déchet. En effet, à y regarder de plus près dans mon assiette, je me suis posée la question de la provenance, du mode de fabrication, etc… Et il m’est apparu qu’il fallait vraiment cessé de faire vive l’industrie à commencer par les supermarchés (si cette partie vous intéresse, n’hésitez pas à vous balader dans la section « Zéro Déchet » du blog.
Coté alimentation, c’est très vite fait de retomber dans les travers… alors ils sont moins pires qu’avant mais une glace plus un chocolat plus un burger, plus une pizza font vite monter l’addition.
Donc pour ça, je suis les « préceptes » de Lucile Woodward avec le soutien du groupe Body By Lucile.
Ce que j’aime dans le concept de Lucile, c’est qu’il n’y a que du naturel, pas de poudre de « perlimpinpin » comme elle dit ou ce genre de chose. Le seul truc qui me « déplaît », c’est le végétarisme. En soit, je n’ai rien contre. Quand je l’ai connue, ça ne faisait que quelques mois qu’elle avait changé son alimentation. Maintenant, elle devient plus intransigeante et ça, j’aime moins.
Cela dit, ses ebook de recettes sont vraiment top, permettent de manger correctement, à sa faim, sans frustration.
Par contre, je n’arrive pas à les suivre à la lettre. J’ai besoin de m’organiser par moi-même. Donc pour cet été, j’ai fait un mix de ses 2 ebook d’été (plus d’autres recettes qui se prêtaient à la saison) en me faisant mon planning. J’ai fait simplement un tableau excel que je mets à jour jour après jour en fonction de la réalité. Je surligne de couleur pour visualiser facilement les écarts. Le mantra de Lucile, c’est 80% sain, 20% trash. Je pense être plutôt à 70/30 mais j’y travaille !
Voici un exemple sur 3 semaines :
Voilà, j’espère que ce témoignage pourra inspirer certaines personnes. Peut-être pas forcément par tout mais si ce n’est déjà que l’alimentation ou que le sport qui pourrait n’être qu’une session par semaine, c’est déjà un début.
Dans tous les cas, en tous cas en ce qui me concerne, le problème de poids sera ancré à vie. Si je ne me surveille pas, ça part en vrille. Je me suis fait une raison et plutôt que subir, je vis avec en y trouvant du plaisir. Cuisiner ces recettes peut être fastidieux, certains jours, j’en ai marre, mais c’est tellement bon, tout en étant tellement simple, que ça vaut le coup !