La vie zéro-déchet

Vacances zéro déchet… ou pas…

L’activité du blog est faible en ce moment et je m’en excuse. La faute au temps…
Par contre, je ne faiblis pas dans mon combat contre les emballages.

Petit retour sur mes vacances où j’ai tenté, autant que possible, de limiter mes déchets.

Je suis partie deux semaines aux États-Unis, dans des zones « à risque » en terme de déchets : Las Vegas, San Diego (la ville aux moindres risques à coté des autres), New-York.

Les trucs gratuits

A Las Vegas et New York, nous logions dans des hôtels. Ma difficulté a été de résister aux petits flacons de produits d’hygiène (gel douche, shampoing, etc.). Et ce, bien que je ne les utilise pas chez moi… J’ai quand même cédé pour quelques savons, car eux, je les utilise… Mais j’en ai une telle réserve chez moi que je peux me laver encore 5 ans sans investissement !

Nous étions à Las Vegas en particulier car mon mari participait à une convention… Et nous n’avons pas résisté au pack de bienvenue (sac à dos, gourde, t-shirt, cahier). Le sac à dos et le cahier sont partis à l’Armée du Salut ou quelque chose du type pour des écoliers qui ne peuvent pas s’acheter ce genre d’articles. Le t-shirt a été mis une fois, la texture ne me plaisant pas, il vient de passer dans le sac de don d’habits. Reste la gourde que j’ai conservée (et que j’utilise mais pas toujours car elle n’est pas équipée d’un bouchon sport et donc est moins pratique pour le sport).

Les trucs payants

J’ai beaucoup réfléchi avant chaque achat :

  • Est-ce que j’en ai vraiment besoin ?
  • Est-ce que je vais l’utiliser de retour à la maison ?

Dans les magasins, j’ai essayé de demander sans sac. Parfois, ça a marché, parfois j’ai oublié et une fois on a refusé, là je détaille : Chez Century21 à New York (faut quand même que je mentionne le nom !), nous achetons quelques habits. Je demande à ne pas avoir de sac, le vendeur nous répond que ce n’est pas possible pour des raisons de sécurité… Hum, soit… il va probablement le sceller (ce qui se fait de temps en temps)… Mais non… Il met non seulement les habits dans un petit sac plastique « basique », mais en plus il a mis ce petit sac dans un plus grand sac rouge pétant tagué « Century21 ». On comprend donc où est la sécurité : la sécurité de s’assurer la publicité dans la rue. Les sacs ont été virés dès la sortie du magasin. Ca n’aurait pas été en anglais, j’aurais rapporté les sacs au vendeur en lui disant « la marchandise est sortie, il n’y a plus de question de sécurité » Cela m’a donné à réfléchir et une prochaine fois (en espérant que ça se passe en français), je répondrais « Pour la sécurité de la planète, je ne vais pas acheter chez vous ».   Nous avons acheté quelques habits et chaussures mais pas de babioles qui auraient pris la poussière chez nous.  

Repas et nourriture en général

Notre nouvelle gourde nous a été utile pour nos promenades. A San Diego, j’avais accès à un super frigo qui vous délivre de l’eau fraîche filtrée… A New York, je ne faisais que déverser les bouteilles d’eau fournies par l’hôtel dans ma gourde (car l’eau du robinet n’a pas un goût terrible). Mais l’eau restait ainsi fraîche plus longtemps et on évitait d’acheter des boissons d’origine douteuse aux vendeurs ambulants (on n’a pas non plus jamais acheté une boisson, on a juste limité).   Sinon, petit déjeuner : Nous avions trouvé un super endroit à New York qui faisait des excellentes gaufres… Mais le tout servi dans de la vaisselle jetable. Nous n’avons pas trop fait de « fast-food » et donc avons eu de la « vraie » vaisselle. Quand on n’a pas sa cuisine pour se préparer ses petits plats, c’est difficile de faire du zéro déchet. Notamment, nous sommes allés mangé des sushi dans un petit take-away avec quelques places assises. Mais c’est donc tout du plastique.   Enfin, il y a donc encore beaucoup de chemin à faire en vacances. Nous verrons aux prochaines vacances.  

Retour à la vraie vie…

  De retour en Suisse, j’étais moins motivée. Je faisais toujours ma routine d’avant vacances mais de là à dire que j’en ferais toujours autant et trouverais de nouvelles astuces, c’était plus là… Et une semaine après, je suis allée voir une conférence de Béa Johnson à Neuchâtel. Bien que je n’aie rien appris de nouveau (ayant déjà tout lu sur internet et via son livre), ça m’a requinqué ! Je suis à nouveau prêt à faire tous les efforts. Je suis rentrée de vacances le 10 septembre, j’ai toujours la même poubelle. Je triche un chouia en séparant le plastique (non alimentaire). De 1, parce que la déchetterie les reprends. J’ignore comment ils recyclent vu que le plastique est compliqué à recycler mais bon, cela fera peut-être l’objet d’un futur poste d’investigation sur le blog 🤓. De 2, parce que ça me permet de bien me rendre compte de ce que je jette comme plastique et réfléchir à comment je peux ne plus en avoir à nouveau. Le plastique qui finissait dans ma poubelle était surtout l’emballage du jambon et du fromage. Aujourd’hui, j’ai pris ma boite et je suis allée chez le boucher. Vu que j’ai pris deux jambons différents, il m’a juste mis un feuille plastique pour les séparer. Mais une fois que j’aurais fait mon choix sur l’un ou l’autre, je n’en prendrais pas deux sortes en même temps. Le fromage, je dois aller tester une fromagerie dont je vous donnerais des nouvelles. Il n’y en a pas beaucoup dans la région lausannoise. Soit en plein centre de Lausanne (pas toujours pratique), soit dans les villages plus éloignés (et si je dois faire 30 min de route pour acheter du fromage sans emballage, c’est pas terrible). Je retire les supermarchés de mes enquêtes car je veux limiter autant que possible d’engraisser ces géants.

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